Salle de presse

Mise en place d’un système de plafonnement et d’échanges de droits d’émission de gaz à effet de serre : le Québec fait cavalier seul

Le Conseil patronal de l'environnement du Québec réagit à l'annonce du Ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, monsieur Pierre Arcand, qui confirme la publication du règlement qui encadrera la mise en oeuvre d'un système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre au Québec dès 2012. Bien que ce système ne soit assorti de cibles contraignantes qu'à partir de 2013, le secteur industriel demeure néanmoins inquiet de l'engagement du Québec dans cette voie. En effet, les États américains ont largement délaissé la Western Climate Initiative, qui ne compte maintenant plus que la Californie et quatre provinces canadiennes. De ces provinces, seul le Québec compte mettre en place un tel système. La Colombie-Britannique, pour sa part, maintient sa taxe carbone et l'Ontario, le principal partenaire commercial du Québec, n'est pas au rendez-vous.

Le gouvernement du Québec emboîte donc le pas à la Californie qui a récemment annoncé la mise en oeuvre d'un système de plafonnement et échanges selon un échéancier similaire. Or, la Californie ne constitue pas un partenaire commercial significatif pour le Québec. Le secteur industriel du Québec, déjà malmené par la compétition internationale féroce, se trouvera donc désavantagé par rapport aux entreprises des autres provinces canadiennes et des états américains, qui ne seront pas assujetties aux mêmes exigences.

Les turbulences économiques que nous vivons présentement et qui frappent sévèrement les États-Unis et l'Europe rappellent l'importance fondamentale de la structure manufacturière qui représente la base de la compétitivité de l'économie du Québec.

« Depuis 1990, les émissions du secteur industriel québécois ont diminué de 25 %. Le secteur industriel a donc déjà atteint et dépassé l'objectif de réduction des émissions fixé par le gouvernement du Québec, lequel est de 20 % d'ici 2020. Compte tenu de cette excellente performance, il n'y aurait eu aucun avantage à mettre en danger la compétitivité des entreprises québécoises en les soumettant prématurément à un nouveau régime de contrôle des émissions, régime auquel leurs compétiteurs de l'Ontario et du nord des États-Unis ne seront pas soumis », note madame Lauzon, Présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec.

Créé en 1992 par des représentants des grands secteurs industriels et d’affaires du Québec, le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) a pour mission de représenter les intérêts de ses membres en matière d’environnement et de développement durable. Le CPEQ regroupe plus de 200 entreprises et 20 associations parmi les plus importantes au Québec qui génèrent plus de 280 000 emplois directs et affichent des revenus combinés de plus de 45 milliards.

 

 Communiqué de presse

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