Cette page se veut un complément à nos deux guides portant sur l’intégration d’une démarche de développement durable en entreprise.
Nous vous invitons à consulter ces guides afin d’en connaitre davantage sur les différentes « fonctions » d’une démarche de développement durable et pour en apprendre plus sur les outils permettant à votre entreprise de mettre en place une démarche de développement durable.
Vous noterez que ces guides préconisent une démarche par fonctions. Pour alléger nos guides, nous avons colligé des études de cas rattachées à chaque fonction. Ces études de cas se retrouvent, pour la plupart, ci-dessous et sont répertoriées par fonction.
La comptabilité, finance et vérification interne
Aucun exemple outre celui dans le guide
La gestion immobilière
Parc Marie-Victorin (Date d'ajout: 2020)
Un système de géothermie a été installé et fournit l'énergie nécessaire à son fonctionnement, un mur végétal installé à l'extérieur du pavillon d'accueil sert d'isolant thermique, un panneau solaire installé sur le toit sert de chauffe-eau pour les salles de toilettes des visiteurs, les résidus de vapeur d'une entreprise voisine, Boralex, sont utilisés afin de chauffer les serres dédiées aux semences des plantes annuelles et une éolienne fournit l'éclairage du pavillon d'accueil.
Planchers HB (Date d'ajout: 2020)
Plancher HB a aménagé un capteur à air solaire lors de la construction de sa nouvelle bâtisse industrielle ce qui lui permet d’économiser 4 500 $ et d’éviter 7,5 tonnes de CO2 par année. La nouvelle bâtisse construite permet aussi une gestion durable des eaux de pluie et une conservation des arbres matures, et plusieurs éléments de bâtiment durable ont été intégrés tels qu’un éclairage au DEL et des fenêtres éco-énergétiques.
Place du Canada – CANDEREL
L'édifice de la Place du Canada, situé au 1010, rue de la Gauchetière à Montréal, a été construit en 1967, durant la période de la modernisation du Centre-Ville qui suivit la deuxième guerre et accélérée par la tenue de l'Expo67. Commandé par le Canadien Pacifique en même temps que l'hôtel Château Champlain avec qui il partage le site, cet immeuble à bureau compte 25 étages.
Le projet consistait principalement à apporter des améliorations, à remettre en service des systèmes mécaniques et à implanter des mesures écologiques pour les achats, la gestion des matières résiduelles et l'entretien ménager.
Les quatre tours de refroidissement et les deux refroidisseurs d'origine ont été remplacés par quatre nouvelles tours et quatre unités ayant une meilleure performance; deux de ces unités permettant la récupération de chaleur sur les salles de serveurs et espaces intérieurs. Les pompes des refroidisseurs ont également été remplacées par des pompes à débit variable qui, combinées aux quatre nouvelles unités, permettent une plus grande flexibilité pour la climatisation des espaces. Les séquences de contrôle ont été optimisées.
Effectuer une certification LEED pour un bâtiment existant, comptant une cinquantaine de locataires, présente un défi certain, puisqu'il est difficile d'appliquer les mêmes mesures à l'ensemble du bâtiment.
Sur le plan mécanique, le principal défi consistait à convertir un système conçu dans les années 60 (chauffage haute température) par un système qui intègre de la récupération d'énergie pour faire du chauffage périmétrique en climatisant les zones intérieures (ce qui requiert du chauffage à basse température). Il fallait aussi faire les modifications en minimisant les arrêts de service pour le refroidissement des salles de serveurs.
Énergir
Énergir met plusieurs solutions en place afin de consommer mieux et moins au sein de ses bureaux. Afin d’aider à l’atteinte de ses objectifs et de réduire les émissions de GES de ses bâtiments, Énergir a inscrit 5 de ses bureaux d’affaires au Défi énergie. Deux des bâtiments inscrits ont fait partit des finalistes du Défi à l’automne 2020, soit le bâtiment de Rouyn-Noranda et de la Mauricie.
À l’automne 2020, Énergir a reçu la certification BOMA Best – Niveau argent pour son siège social situé à Montréal. Ce même bâtiment a reçu la certification LEED CI Argent en 2010. En 2014, son bâtiment de Rouyn-Noranda s’est vu attribuer la certification LEED Canada-NC 2009.
Énergir met continuellement de l’avant des procédures et pose des gestes pour une meilleure gestion de ses immeubles et de ses activités, dans l’objectif de réduire sa consommation d’énergie et d’améliorer son bilan environnemental.
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La recherche et le développement
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporé (PJCCI) (Date d'ajout: 2020)
Le pont Champlain a atteint la fin de sa vie utile et sa déconstruction a été entamée en 2020, selon une approche de développement durable. D’une durée d’environ trois ans, ce projet majeur comprend plusieurs volets, dont un portant sur la recherche et le développement.
À la suite d’un concours lancé en juin 2019 auprès d’entités de recherche canadiennes, dix projets ont été retenus et porteront notamment sur des composantes de béton et d’acier du pont, ainsi que sur certains types de renforcement.
Hydro-Québec
Hydro-Québec est l’une des 20 entreprises canadiennes qui consacrent plus de 100 millions de dollars par année à la recherche et au développement. Elle est aussi la seule entreprise d’électricité en Amérique du Nord à posséder un important centre de recherche (IREQ). L'IREQ concentre ses travaux sur la prolongation de la vie utile des équipements, l'accroissement de leur rendement, l'optimisation de l’entretien, l'appui aux programmes d'efficacité énergétique et l'amélioration du service à la clientèle. L’IREQ a permis la réalisation de plusieurs projets innovants, dont :
- LineScout : robot pour l’inspection des lignes de transport sous tension permettant d’effectuer des inspections là où l’accès est difficile pour un monteur. Hydro-Québec s'est associée à BC Hydro afin de tester le LineScout sur une ligne de transport qui traverse un bras de mer dans la région de Vancouver. La ligne de 3 km a été inspectée avant les Jeux olympiques de 2010 afin d'assurer la fiabilité et la sécurité de l’approvisionnement électrique de la région.
- Conception et développement de matériaux de batterie en lien avec les transports terrestres : travaux portant sur les composants physiques (poudres et solvants) de batteries destinées aux transports terrestres et à diverses autres applications de stockage. Plusieurs sous-licences ont été accordées à des entreprises, notamment pour l’utilisation du phosphate de métal lithié.
Pratt & Whitney Canada
Pratt & Whitney Canada s’engage à offrir sur le marché, à l’étape de la fabrication comme à l’étape de l’utilisation, des moteurs contenant moins de matières dangereuses, produisant moins d’émissions et moins de bruit. En tant que principal investisseur dans la recherche et le développement de l’industrie aérospatiale canadienne, Pratt & Whitney Canada investit annuellement environ 400 millions de dollars en recherche et développement. Ces investissements ont permis, entre autres, les réalisations suivantes :
- Élimination des solvants chlorés de ses produits.
- Élimination du mercure des pièces.
- Réduction de 90 % des pièces contenant du cadmium.
- Réduction de plus de 80 % des pièces contenant du plomb.
- Recherches sur les biocarburants de « deuxième génération », comme l’éthanol provenant de matière biologique cellulosique et les carburants issus de la transformation de la biomasse en liquide, pour alimenter des moteurs d’aéronef acceptant différents carburants.
Interface
Interface est une entreprise de fabrication de tapis modulaires qui a pour objectif d’atteindre une empreinte écologique nulle en 2020. L'entreprise innove en s’inspirant de la nature tout en minimisant son impact environnemental. Par exemple, les motifs géométriques réguliers usuels des tapis d’Interface ont été abandonnés au profit de motifs inspirés de la nature qui permettent de remplacer un seul des modules d’un tapis sans que cela ne se remarque. Il est alors possible de remplacer seulement un morceau de tapis plutôt que de remplacer le tapis au complet.
L’entreprise a d’abord mis en place des indicateurs afin de quantifier l’impact de ses innovations. Elle - a ensuite examiné l’ensemble des facteurs qui ont des impacts négatifs sur l’environnement, de la conception à la livraison, en passant par la production et la gestion de l’entreprise. Son exemple prouve que le développement durable représente un avantage économique certain:
- Réduction des déchets et réduction substantielle des coûts qui y sont associés : 78 % moins de déchets solides générés qu’en 1994;
- Réduction des rejets des usines ;
- Utilisation d’énergies renouvelables : 68 % d’économie;
- Alimentation d'une succursale grâce à la valorisation de gaz issus de la décomposition de matières résiduelles d’un site d’enfouissement;
- Utilisation de l’eau en circuit fermé dans certaines succursales : réduction de la consommation d'eau de 72 %;
- Recyclage des fibres de nylon des tapis (fabriqués par Interface et ceux des concurrents) et utilisation de fibres recyclées pour la production des tapis neufs. Le cycle de vie d’une fibre recyclée est très avantageux par rapport à la fibre vierge;.
- Économies de 405 millions de dollars américains et hausse des profits : 223 millions de dollars américains en 2003 et 372 millions de dollars américains en 2008.
Cascades
En 2021, Cascades s’est dotée de principes directeurs en écoconception pour guider le développement de nouveaux produits. Ces principes couvrent chaque étape de la vie des produits qu’elle fabrique et vend, de leur conception à leur fin de vie. Ses récentes innovations en matière d’emballages alimentaires s’appuient sur les critères sous-jacents à ces principes, dont les décisions éclairées et basées sur la science sont partie intégrante.
Les décisions éclairées font notamment référence à l’analyse de cycle de vie (ACV), une pratique que Cascades a amorcée depuis plus d’une décennie. Les données issues des ACV sont ainsi utilisées pour des décisions d’affaires, mais aussi pour vulgariser l’impact environnemental des produits auprès des clients en collaboration avec la force de vente. Comme les ACV de Cascades sont réalisées par un tiers externe reconnu – le Groupe AGÉCO – et sont revues par un panel d’experts indépendants, en conformité avec les normes ISO 14040-44, leurs résultats reflètent un portrait neutre de l’empreinte environnementale des produits.
Les plus récentes ACV réalisées chez Cascades ont entre autres permis de mesurer les bénéfices importants associés aux emballages de l’entreprise qui intègrent un contenu recyclé, par rapport à des produits équivalents chez la concurrence. À titre d’exemple, la barquette en polyéthylène térephtalate recyclé (rPET) à rebord arrondi de Cascades possède une empreinte sur les changements climatiques qui est 69 % moindre par rapport à celle d’une barquette en polyéthylène térephtalate vierge (PET) d’un concurrent. Pour plus d’information, vous pouvez vous référer à cette page qui présente un tableau récapitulatif des résultats.
Les relations communautaires
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporé (PJCCI) (Date d'ajout: 2020)
Le pont Champlain a atteint la fin de sa vie utile et sera déconstruit à compter de 2020 selon une approche de développement durable. D’une durée d’environ trois ans, ce projet majeur comprend plusieurs volets, dont un portant sur les relations avec les communautés.
Une fois la déconstruction complétée, des terrains en berges équivalant à une superficie de sept hectares seront libérés et pourront être mis en valeur. L’Estacade fera partie de ces nouveaux aménagements qui seront élaborés avec la contribution de la collectivité dans le cadre d’une démarche d’adhésion sociale.
Hydro-Québec
Par ses investissements communautaires, Hydro-Québec soutient la vie culturelle, sociale et économique du Québec. Elle verse des dons et des commandites à divers organismes conformément à sa Politique d’octroi des dons et commandites et contribue financièrement à des projets d’intérêt collectif dans le cadre du Programme de mise en valeur intégrée et par l’entremise de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement.
À titre d'exemple, afin de compenser les impacts résiduels des projets de transport d’électricité, particulièrement sur le paysage, le Programme de mise en valeur intégrée (PMVI) d’Hydro-Québec verse aux collectivités touchées 1 % de la valeur autorisée des installations visées. Les fonds servent à la réalisation d’initiatives locales visant l’amélioration de l’environnement, l’amélioration d’infrastructures municipales, communautaires ou de loisir ainsi que le développement touristique et régional ou le développement des communautés autochtones. Depuis la création du PMVI en 1985, l’entreprise a contribué à hauteur de 116 M$ à la réalisation de 1 168 initiatives.
Un autre exemple est celui de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, créée en 2001, qui vise l'amélioration et la protection à long terme de l'environnement. Elle contribue à honorer les engagements pris par l’entreprise en matière de développement durable et de gestion responsable des ressources. Elle finance sur tout le territoire québécois des initiatives concrètes dont les retombées environnementales et sociales servent les intérêts des collectivités locales. Les projets qu'elle soutient visent à protéger, à restaurer et à mettre en valeur des milieux naturels, de même qu’à sensibiliser des publics cibles à des problématiques environnementales locales.
Hydro-Québec
Au début des années 2000, Hydro-Québec s’est doté d’un encadrement pour la réalisation de ses divers projets. Ainsi, pour qu’un projet puisse aller de l’avant, il doit satisfaire les trois conditions suivantes :
- être acceptable du point de vue environnemental ;
- être accueilli favorablement par le milieu ;
- être rentable en fonction des conditions du marché.
Ces trois conditions correspondent aux trois piliers du développement durable – les dimensions environnementale, sociale et économique.
Pour répondre à la condition relative à l’accueil favorable par le milieu, Hydro-Québec a mis sur pied une équipe qui assure un lien continu avec les communautés locales dans chacune des neuf régions territoriales d’Hydro-Québec qui couvrent l’ensemble du territoire québécois. Dans chacune de ces régions, les équipes Relations avec le milieu ont pour mandat de :
- représenter Hydro-Québec dans les régions administratives du Québec ;
- coordonner les activités de l’entreprise ayant un impact significatif dans le milieu ;
- développer des relations d’affaires et des partenariats avec les représentants du milieu ;
- harmoniser les activités et les projets de développement de l’entreprise avec ceux des collectivités.
De plus, pour tout projet de construction, Hydro-Québec effectue une évaluation de la zone d’étude selon trois axes :
- Environnement : caractéristiques géophysiques, milieux sensibles, ressources naturelles, etc. ;
- Technico-économique : infrastructures existantes, aménagement du territoire, situation économique des communautés, etc. ;
- Social : inventaire des parties prenantes (groupes d’utilisateurs du milieu, élus, organisations économiques et autres), identification préalable des intérêts et des préoccupations.
Les représentants de l’entreprise présentent l’information générale aux parties prenantes concernant le type de projet considéré et sa justification (ex : pérennité des installations ou croissance afin d’accommoder une demande accrue d’énergie), y compris la zone géographique à l’étude. Cette étape permet aux parties prenantes de connaître la zone où le projet pourrait se réaliser ainsi que les personnes ou groupes qui seront consultés au cours du processus.
Les parties prenantes sont invitées à faire part de leurs préoccupations afin que celles-ci puissent être prises en compte pour les étapes subséquentes. Les méthodes de communication utilisées peuvent prendre plusieurs formes et elles sont adaptées au milieu et aux parties prenantes consultées.
En règle générale, deux autres étapes suivront la phase de consultation préalable : une phase de consultation sur les variantes envisageables pour le projet (ex : tracés des lignes ou emplacement des postes dans les projets de transport d’énergie), puis une phase d’information sur la solution retenue. D’autres étapes de communication sont prévues au cours de la réalisation du projet.
Énergir
Énergir a révisé sa politique d’investissement communautaire à l’automne 2021 afin de perpétuer un impact social significatif dans sa communauté. L’application rigoureuse de cette politique vise à ce que les fonds et les efforts investis produisent les meilleurs effets possibles auprès du milieu, que ce soit par des dons à la mission des organismes ou à travers le soutien de projets.
Énergir entend activement participer à l’atteinte des objectifs mondiaux de développement durable proposés par l’ONU. Par son investissement communautaire, Énergir contribue concrètement aux ODD 4-Éducation de qualité et 13-Mesures relatives à la lutte aux changements climatiques.
Par exemple, à travers le soutien d’Énergir envers La ruelle de l’avenir, le monde communautaire, le monde scolaire et le monde des affaires se sont unis pour travailler conjointement sur un enjeu local : le décrochage scolaire. Cette approche innovante de collaboration a donné naissance à un espace d’apprentissages, à des ateliers, à des camps et plus encore pour les enfants de Montréal. Mais surtout, cette collaboration a permis de faire une différence concrète pour des jeunes à risques de décrocher en leur donnant l’occasion d’apprendre autrement.
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Les ressources humaines
Laurentide re-source (Date d'ajout: 2020)
L’entreprise a mis en place le programme « Se mettre en action pour un monde en équilibre » qui encourage l'activité physique et permet aux employés de choisir un sport à accomplir, soit la marche, la course ou le vélo. Dans le mois de septembre 2018, 68 employés de Société Laurentide dont Laurentide re/sources se sont inscrits au programme « Se mettre en action pour un monde en équilibre ». Avec le programme, l’entreprise demande à ses employés de se fixer un défi en activité physique et fournit un plan d’entrainement mensuel, un plan de musculation, l’inscription à une activité physique et l’équipement afin qu’ils puissent fixer leurs objectifs de saines habitudes de vie.
Boisés La Fleur (Date d'ajout: 2020)
Les boisés La Fleur a permis l’installation d’un jardin collectif au-devant de sa bâtisse afin de permettre aux employés de profiter d’un jardin de son abondance de fruits et légumes. Le projet est mis en place par les employés et ce sont les employés qui s’occupent de l’entretien, l’arrosage et la récolte des fruits, légumes et fines herbes de leur jardin.
La logistique
Scandfibre
Pour optimiser la logistique des papetiers suédois, ScandFibre a choisi le train comme moyen de transport pour desservir toutes ses filiales Captrain en Europe.
ScandFibre Logistics cherchait un partenaire pour acheminer 1,8 million de tonnes de bobines de papier par an de la Suède vers 10 pays d’Europe continentale (dont les pays tels que : Allemagne, Italie, Espagne, France, Suisse, Pologne, Autriche, Belgique, Serbie etc.). Le logisticien souhaitait couvrir l’ensemble des destinations avec un interlocuteur unique, optimiser le coût de sa prestation pour ses clients, les papetiers suédois, et leur offrir un meilleur contrôle de leurs volumes.
L’offre de Captrain Solutions consiste à localiser les expéditions en temps réel et massifier les volumes entre la Suède et les deux hubs allemands de Hambourg et Dortmund. De là, des trains entiers ou des groupes de wagons sont expédiés vers les sites destinataires. L’optimisation des coûts repose sur la combinaison des trains, l’accélération des rotations et le rechargement au retour.
Environ 60 trains par semaine sont lancés à travers l’Europe continentale
Monoprix
L’entreprise éprouve des difficultés avec l’engorgement de l’agglomération parisienne. La restriction de l’espace dévolu à la circulation automobile et au stationnement dans la capitale pénalise au quotidien les livraisons de Monoprix (épiceries) qui compte 90 magasins dans Paris. Il lui fallait donc élaborer une logistique urbaine, performante et durable.
La solution imaginée par la compagnie ferroviaire SNCF a conquis Monoprix dès 2007. Cinq trains par semaine acheminent les marchandises des entrepôts franciliens de Monoprix à la halle Fret de Paris-Bercy. De là, des camions roulant au gaz naturel assurent le dernier kilomètre jusqu’aux magasins parisiens.
La production et les opérations
Portes Baril (Date d'ajout: 2020)
Depuis 2013, l’entreprise utilise de la peinture à l’eau pour colorer ses portes relevables Barimax. Cette démarche pionnière, qui a demandé efforts et investissements à ses débuts, est aujourd’hui une fierté et un avantage considérable dans l’industrie. En effet, la démarche a permis d’éliminer les composés organiques volatils (COV), qui ont des effets néfastes sur l’environnement et qui peuvent être nuisibles à la santé des travailleurs.
Fruit d’Or (Date d'ajout: 2020)
Fruit d’Or vise une transition au biologique pour la totalité de ses productions. Afin de supporter les cannebergières à faire la transition vers le biologique, Fruit d’Or adopte une politique d’encouragement monétaire et technique. Les 3 années de transition vers le biologique ne sont pas simples pour les cannebergières. C’est pourquoi Fruit d’Or supporte ses producteurs face à la baisse de rentabilité que peut apporter cette période de transition.
La Manne (Date d'ajout: 2020)
L’offre des produits en vrac a été bonifiée dernièrement à l’épicerie La Manne. Il est possible d’y voir une gamme plus élargie de produits réutilisables et de produits à acheter en vrac. L’épicerie offre aussi deux programmations de conférences diverses afin de sensibiliser sa clientèle et son personnel sur les sujets de la santé et de l’environnement.
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporé (PJCCI) (Date d'ajout: 2020)
Le pont Champlain a atteint la fin de sa vie utile et sera déconstruit à compter de 2020 selon une approche de développement durable. D’une durée d’environ trois ans, ce projet majeur comprend plusieurs volets, dont un portant sur la valorisation des matériaux.
La déconstruction de ce pont de 3,4 km génèrera près de 250 000 tonnes de béton, 25 000 tonnes d’acier et 12 000 tonnes d’asphalte. PJCCI déploiera un programme qui priorisera la réutilisation des matériaux à des fins structurales, architecturales et artistiques, ensuite le recyclage de même qu’un système de traçabilité incluant le géoréférencement en temps réel des matériaux de déconstruction.
Kruger
L’usine de carton de Montréal (Place Turcot) est maintenant reconnue membre du réseau Écolectrique d’Hydro-Québec. Cette certification est attribuée aux usines de grande puissance qui ont fait preuve de leadership en réduisant leur consommation annuelle d’électricité d’au moins 5 %. L’analyse des procédés et équipements de l’usine de Place Turcot a permis de déterminer et de mettre en place une série de mesures visant à adopter un plan d’efficacité énergétique.
Après avoir obtenu cette certification, l’usine de Montréal (Place Turcot) a continué sa progression en matière d’efficacité énergétique en modernisant son système d’éclairage à travers l’usine. Une fois complété, le projet a généré à lui seul une diminution de près de 3 % de la consommation électrique totale de l’usine.
Lavo
L’entreprise a posé une série de gestes afin d’accroître l’efficacité de sa production, tout en réduisant sa consommation d’énergie et sa production de déchets.
Ainsi, Lavo a apporté les modifications suivantes à son processus de production :
- Remplacement des chaudières à eau chaude par des modèles plus performants permettant de réduire la consommation de gaz naturel;
- Arrêt de l’utilisation des refroidisseurs d’eau de procédé à alimentation électrique durant la période hivernale et utilisation d’un système de refroidissement naturel;
- Réduction de 5% des déchets générés à l’usine;
- Mise en marché de produits sous forme de monodoses de poudre (javel, détersif) afin de réduire significativement le transport de produits contenant de l’eau 2012)
- Mise en place d’indicateurs de développement durable (énergie, matières résiduelles, eau, etc.) permettant de monitorer la consommation d’électricité et d’eau et de contrôler la gestion des matières résiduelles;
- Remplacement du système d’éclairage de l’usine de type « metalarc » par des fluorescents T8 permettant de réduire la consommation d’électricité;
- Ajout de détecteurs de mouvement reliés à l’éclairage dans certaines zones de l’usine afin de réduire la consommation d’énergie;
- Adhésion au concept de compaction pour le détersif, l’assouplisseur et la javel afin de réduire l’utilisation de l’eau entrant dans la composition des produits et de maximiser le transport vers les clients;
- Implantation d’un programme de récupération des matières dangereuses (piles, cartouches, fluorescents, aérosol, produits chimiques);
- Utilisation de matériel recyclé pour les collerettes et coupons apposés sur les produits ainsi que pour les présentoirs.
Pratt & Whitney Canada
Pratt & Whitney Canada a réduit considérablement l’utilisation de certaines matières dans le processus de fabrication de ses moteurs. L’élimination de certaines matières dangereuses a permis à l’entreprise d’effectuer des gains considérables, tels que :
- Élimination des solvants chlorés des produits
- Élimination du mercure des pièces
- Réduction de 90 % des pièces contenant du cadmium
- Réduction de plus de 80 % des pièces contenant du plomb
Pratt & Whitney Canada a également mis en place des programmes de recherche et de caractérisation par des fournisseurs, des universités, le Conseil national de recherche du Canada et l’École Polytechnique afin de remplacer de nombreuses matières inquiétantes utilisées dans le processus de fabrication.
Les technologies de l’information
Telus
L’entreprise de télécommunication TELUS a installé, dans le bas du fleuve St-Laurent, un centre de données en climat tempéré et frais. Le refroidissement de l’équipement est rendu possible grâce à un système mécanique en circuit fermé.
L’utilisation d’un tel système permet de réduire la consommation d’énergie nécessaire au refroidissement du matériel informatique et serait 180 fois plus efficace que les systèmes traditionnellement utilisés pour ce type d’établissement.
Les gains énergétiques réalisés par cette façon de procéder ont permis à TELUS de réduire les émissions de GES attribuables au refroidissement de leur centre de données de 2 500 tonnes en équivalent CO2 par année.
L’approvisionnement
Unilever
La multinationale de produits alimentaires et de consommation réalise un chiffre d’affaires mondial de plus de 50 milliards de dollars grâce à la mise en marché de plus de 400 marques. Elle s’approvisionne auprès de 10 000 fournisseurs de matières premières et de 100 000 fournisseurs indirects. En réalité, Unilever achète 12 % de la production mondiale de thé noir, 6 % de la production mondiale de tomates et 3 % de la production mondiale d’huile de palme. L’approvisionnement constitue donc un facteur critique pour soutenir le succès et la croissance future d’Unilever.
Afin de gérer une chaîne d’approvisionnement durable, Unilever a mis au point un Code de conduite destiné aux fournisseurs qui définit ses exigences en matière d’approvisionnement responsable. Ce Code repose sur les lois locales ainsi que sur les normes internes de l’entreprise et contribue à créer des attentes uniformes à l’échelle de son réseau de fournisseurs. Unilever exige non seulement que ses fournisseurs directs respectent les principes du Code, mais aussi qu’ils s’assurent que leurs propres fournisseurs respectent également ces principes.
Unilever demande à ses fournisseurs de remettre des auto-évaluations et effectue ensuite des vérifications sur place afin de s’assurer qu’ils respectent les exigences du Code. Pour ce faire, elle leur demande d’utiliser la plateforme SEDEX (Supplier Ethical Data Exchange) qui offre des méthodes d’évaluation standardisées et permet donc de diffuser à grande échelle les résultats des vérifications.
Unilever partage activement les connaissances et les pratiques exemplaires entre ses fournisseurs, ses partenaires et d’autres entreprises du même secteur. Par exemple, grâce au projet Supply Chain Leadership Collaboration du Carbon Disclosure Project, Unilever et ses homologues partagent leurs expériences et leurs pratiques exemplaires en matière de lutte aux changements climatiques dans leur chaîne d’approvisionnement. En outre, Unilever partage son expertise avec ses fournisseurs dans certains domaines où elle excelle, notamment en matière de gestion de l’irrigation. Ainsi, les fermes au Brésil ont réduit leur consommation d’eau de 30 % tout en augmentant de 20 % leur production de tomates.
Énergir
Initiative d’approvisionnement responsable en gaz naturel
Énergir a lancé une démarche d’approvisionnement gazier responsable visant à encourager la divulgation d’information crédibles et l’emploi par les producteurs auprès desquels elle s’approvisionne des meilleures pratiques dans leurs opérations. Ultimement, Énergir croit que l’emploi de ces meilleures pratiques par des producteurs qui font preuve de leadership en termes de développement durable pourra contribuer indirectement à réduire l'empreinte environnementale du gaz naturel qu’elle distribue.
L’objectif visé est double :
- S’approvisionner auprès de producteurs spécifiques afin d’assurer une meilleure traçabilité de nos approvisionnements gaziers; et
- S’approvisionner auprès de producteurs divulguant de l’information et qui auront démontré l’adoption de pratiques ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) parmi les meilleures.
Depuis 2020, Énergir conclut des achats de gaz naturel auprès de producteurs éligibles ayant reçu la certification EO100™ d’Equitable Origin et ayant accepté de partager certains indicateurs clés sur leurs opérations dans le cadre de cette initiative.
Approvisionnement local de biens et services
Fabricant de conduites de gaz naturel basé à Saint-Lazare-de-Bellechasse, Versaprofiles est depuis 2016, le principal fournisseur de conduites en polyéthylène d’Énergir.
Plutôt que d'acheter ces conduites dans l'Ouest canadien où se trouvent de nombreux fabricants, Énergir a choisi un fournisseur local et responsable avec des retombées bénéfiques pour la collectivité. La chaîne logistique est aussi grandement simplifiée : le trajet pour la livraison des conduites est raccourci de 238 000 kilomètres annuellement, ce qui évite l'émission de l'équivalent de 198 tonnes de gaz à effet de serre, réduit les coûts de 80 %, et diminue les rejets de la chaîne d'approvisionnement.
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La gestion de l’environnement
CCIBFE (Date d'ajout: 2020)
Le principe des 3RV est appliqué par la CCIBFE pour le Panthéon de la Performance. Pour ce faire, l’événement a utilisé des assiettes et des serviettes en tissus réutilisables, a composté la totalité des restants alimentaires et a aboli l’eau en bouteille en servant les invités avec des pichets d’eau. La CCIBFE a d’ailleurs obtenu la certification d’événement écoresponsable « Monarque » de la Ville de Victoriaville pour l’édition 2019. De plus, le gala récompense une organisation avec un prix en développement durable. En 2020, toutes les catégories « entreprises » du Panthéon ont désormais une question d’une valeur de 10% sur la gestion des matières résiduelles.
Axé Transformation (Date d'ajout: 2020)
Un service de revalorisation des mandrins de carton a été développé afin de permettre leur réemploi dans les usines de pâtes de papiers. Ce service permet d’éviter des coûts d’achat de mandrins et encourage l’économie circulaire. Cette action en développement durable a permis à Axé Transformation (anciennement STK) de recevoir le prix « Coup de Cœur Gaudreau » en saine gestion des matières résiduelles à la 34e édition du Gala du Panthéon de la performance.
ORAPÉ (Date d'ajout: 2020)
L’organisme collecte, depuis quinze ans, 600 tonnes de gros encombrants annuellement dans 9 municipalités travers le territoire de la MRC de L’Érable et réussit à valoriser 85% de leur volume. De cette grande quantité valorisée, le tiers se retrouve à être réparé par l’équipe d’ORAPÉ. Ces articles sont ensuite vendus chez ORAPÉ ou sont triés et recyclés. L’organisme a obtenu le plus haut niveau de performance du programme Ici on recycle + en 2017.
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporé (PJCCI) (Date d'ajout: 2020)
Le pont Champlain a atteint la fin de sa vie utile et sera déconstruit à compter de 2020 selon une approche de développement durable. D’une durée d’environ trois ans, ce projet majeur comprend plusieurs volets, dont un portant sur la protection de l’environnement.
Le projet comprendra des mesures de protection de l’environnement, la compensation écosystémique des habitats fauniques, de même que des mesures d’atténuation des nuisances pour limiter les impacts sur la communauté.
Le projet prévoit également des mesures de protection de la biodiversité, alors que PJCCI prévoit aménager des sites de fraie pour les poissons, en plus d’autres aménagements multispécifiques.
Industries Graphiques Platco
L’entreprise spécialisée dans la production de plaques d’impression polymériques (utilisées dans le processus d’impression d’étiquettes pharmaceutiques par exemple), a mis en place la réutilisation d’un solvant à l’aide d’un procédé de filtration, tout en conservant les mêmes propriétés physicochimiques. Ainsi, il y a eu des retombées économiques importantes (économie de 15 025 $/an), une réduction de l’utilisation de solvants (de 492 litres/an) ainsi qu’une diminution des solvants usés à éliminer (2 460 kg/an).
Les vélos Devinci
Grâce au remplacement dans son système de fabrication de peinture d’un nouveau procédé d’application magnétique, cette entreprise a réduit l’utilisation de peinture de 32 % et celle de solvants de 80 %. Cette nouvelle technologie a permis d’améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail ou de réduire les risques d’accidents. L’économie réalisée par l’entreprise est estimée à au moins 80 000 $ par année.
Les Îles-de-la-Madeleine
Un des grands défis de la vie en milieu insulaire, c'est la gestion des déchets. Aux Îles-de-la-Madeleine, les ordures et les matières recyclables doivent être expédiées à l'extérieur, faute d'espace. Une partie des résidus organiques est toutefois traitée sur place. L'unique producteur d'œufs de l'archipel, autrefois considéré par ses voisins comme étant une nuisance, a commencé à effectuer le séchage, le compostage et la vente de son fumier de poule comme engrais.
Les Îles-de-la-Madeleine ne comptent plus qu'une trentaine de fermes, mais le dynamisme des exploitations qui subsistent est palpable. Plusieurs agriculteurs misent sur des productions originales à forte valeur ajoutée. À titre d’exemple, une famille d'éleveurs a produit un veau issu de la progéniture des vaches canadiennes de la fromagerie voisine et nourrit un petit bovin avec la drêche fournie par la microbrasserie d'un proche village.