Montréal, 20 octobre 2022 – Le Conseil Patronal de l’Environnement du Québec (CPEQ) rend public, aujourd’hui, le rapport final de l’étude intitulée « Potentiel d’implantation de fournisseurs de biocharbon pouvant répondre aux besoins des consommateurs de charbon fossile ».
À l’origine, dans une perspective de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à la combustion du charbon fossile, le CPEQ souhaitait évaluer l’alternative la plus probable au remplacement du charbon fossile, pour de grandes entreprises industrielles québécoises. Cette alternative est le « biocharbon », généralement produit par le processus de pyrolyse, à savoir la transformation thermique de la biomasse résiduelle en l’absence d’oxygène.
Rendue possible grâce au soutien financier du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, l’étude visait à atteindre deux objectifs :
- Déterminer si le remplacement du charbon thermique par du biocharbon pour les grands consommateurs industriels est possible techniquement et économiquement ;
- Explorer les enjeux reliés à l’implantation d’entreprises manufacturières du biocharbon, avec une emphase pour les entreprises québécoises.
Les auteurs du rapport concluent que l’industrie serait capable de produire du biocharbon avec les propriétés désirées pour remplacer le charbon fossile, d’autant que les consommateurs ne demandent qu’à en obtenir et à finaliser certains produits avec les producteurs. D’ailleurs, les technologies québécoises qui le permettraient sont presque prêtes et certaines technologies étrangères le seraient déjà.
Or, et bien que l’on dispose de la matière première requise en abondance, celle-ci ne serait pas nécessairement facile à exploiter à l’heure actuelle et elle demeurerait trop dispendieuse pour le moment. Toutefois, le rapport précise que les différentes composantes de la tarification du carbone actuelle et projetée, ainsi que les différentes problématiques associées au charbon fossile, feront en sorte que le coût du biocharbon pourrait devenir compétitif avant 2030 et que sa production industrielle débutera d’ici 2027. D’ici là, il serait très important pour le gouvernement de réfléchir au soutien de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Enfin, la Présidente-directrice générale du CPEQ, Mme Hélène Lauzon, mentionne : « Nous tenons à saluer le travail de la firme GECA Environnement qui a réalisé, à titre de sous-traitant pour le CPEQ, cette étude de grande qualité. Nous sommes persuadés que le rapport qui en découle permettra au gouvernement de prendre des décisions plus éclairées, dans les années à venir, en ce qui concerne les politiques publiques liées au biocharbon. »
Le rapport final de l’étude « Potentiel d’implantation de fournisseurs de biocharbon pouvant répondre aux besoins des consommateurs de charbon fossile » peut être consulté sur le site internet du CPEQ, en accédant à cet hyperlien : https://bit.ly/3DoXait.
Créé en 1992 par des représentants des grands secteurs industriels et d’affaires du Québec, le Conseil Patronal de l’Environnement du Québec (CPEQ) constitue l’organisation parapluie qui représente le secteur d’affaires du Québec pour les questions reliées à l’environnement et au développement durable en coordonnant les objectifs de ses membres. Le CPEQ regroupe plus de 250 entreprises et 37 associations parmi les plus importantes au Québec qui génèrent plus de 300 000 emplois directs et affichent des revenus combinés de plus de 45 milliards.
Pour plus d’information : Hélène Lauzon, Présidente-directrice générale du CPEQ
Téléphone : 514-393-1122
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